Traditionnel univers de fantasy que celui-ci… Les féals sont les douze races de gigantesques créatures, telles le dragon ou le griffon, qui s’entre-tuèrent à l’avènement du m’onde (oui, j’ai bien écrit : m’onde), du temps où le fiel – violence, agressivité – était encore en elles. Les féals sont désormais célébrés par les humains, dans leurs royaumes respectifs… Il n’y a que le Phénix pour ne pas être servi dans un pays propre, mais à travers toute la planète.
Sur un jeune phénicier repose l’avenir de sa guilde : il devra, comme ses prédécesseurs à chacune des années précédentes, ressusciter un Phénix impérial devant le souverain du royaume de Grif’.
Mais à partir de là, le comabt se met à prendre une toute autre ampleur…

C’est d’une plume trempée dans la plus pure des fantasy que Mathieu Gaborit nous écrit ce « Coeur de Phénix ». Bien et mal, monde soigneusement subdivisé et catégorisé, rebondissements d’une aventure dans les règles de l’art, tout y est !
Mais qu’importe le classicisme s’il s’agit d’un bon roman ? Et en effet, il est bien difficile de rester insensible au style de Gaborit, sa verve, son talent à évoquer ce monde et ses personnages, à mener le lecteur là où il le veut, à sa guise.
Un récit agréable malgré son manque d’originalité, donc. Toutefois, un problème demeure. Certaines scènes sont d’une ampleur telle, à plusieurs reprises, qu’on se demande si l’auteur n’est pas en train de griller toutes ses cartouches… Dans ce qui reste pourtant le premier tome d’un cycle ! Avec quoi Gaborit va-t-il remplir les tomes suivants ?

Note :
4/5