Le problème des étiquettes, encore une fois. Le royaume des devins, ou plutôt son auteur, est étiqueté Terreur (décidément, les directeurs de collection de Pocket ne sont pas très doués) ; il s’agit en fait de science-fiction (ou d’urban fantasy ???), avec amorce fantastique, où les « scènes de peur » se font rares. Globalement, c’est un roman (à la base une trilogie) d’imaginaire réussi, très long, qui aurait gagné à être publié en plusieurs volumes – l’impression n’est pas la même, et il paraît difficile de présenter Le royaume des devins comme une unité.
Le cycle se veut divertissant, et indéniablement, il l’est ; mais quelque part, n’être que divertissant est son principal défaut… Il s’agit d’un roman populaire, pour lequel la psychologie des personnages, ou le sens profond du récit, ne sont pas vraiment des priorités.
Admettons que comme défaut, on a vu pire.

Note :
4/5