Fin des années 90, Ira Levin se décide à écrire la suite de Rosemary’s baby, son roman sorti en 1967 et adapté pour le grand écran par Roman Polanski en 1968. Le livre n’arrive que maintenant en Fance et c’est un peu dommage parce que l’intrigue se passe fin 1999, dans une atmosphère de millenium attendu.

L’auteur ne pouvait pas laisser Rosemary éduquer le fils du Diable ; elle en eût fait un homme bon. Elle l’a donc élevé jusqu’à l’âge de 6 ans, date à laquelle elle est tombée dans le coma. Elle se réveille en novembre 1999 pour apprendre que 27 ans ont passé et que son fils, Andy, est à l’âge de 33 ans le personnage le plus charismatique de la planète, celui qui peut sauver la Terre du Mal.

L’histoire est habilement construite pour nous tenir, haletants, jusqu’à l’avènement de l’an 2000 où tous les hommes de bonne volonté allumeront une bougie, fabriquée spécialement pour cette occasion, à la même heure sur toute la surface de la planète.

C’est un livre qui se lit vite, d’une traite, car on veut en connaître le dénouement. Ce n’est pas un livre qui marque – peut-être effrayait-il plus en 1997, peut-être les Américains sont-ils plus sensibles à la peur des sectes sur laquelle joue ce roman – mais c’est une bonne lecture de plage ou de trajet-métro. On ne se prend pas la tête mais on passe un bon moment, c’est déjà ça.

Note :
3/5