Etranges Détours (novella suivie de nouvelles) aurait pu être un bon texte. L’idée est assez classique : Et si on vous permettait de retourner dans le passé réparer vos erreurs ? Le héros, au départ minable, est donc projeté dans son passé, et tente de corriger tout ce qui l’avait amené à rater sa vie. On s’intéresse, malgré la pauvreté habituelle du style. Hélas, Dean Koontz oblige, on en vient rapidement à l’action, dont un tel livre aurait pu aisément se passer. Et l’auteur, qu’on a par erreur cru subtil, exploite les « retours en arrière » pour multiplier les rebondissements super-palpitants.
Après la noirceur réaliste des premières pages, on sombre dans les clichés à l’américaine et la facilité. Affligeant ! Quant aux nouvelles, assez correctement écrites, elles dénotent un phénoménal manque d’imagination et donnent la mauvaise impression de singer celes de Stephen King (j’ai souvent l’impression, d’ailleurs, de voir Koontz sinspirer du King). En somme, aucune ne viendra relever le niveau.

Note :
1/5