Intro au jdr (3) : séances de jeu, matériel

De la même manière, on ne revient pas en arrière au cours d’une partie. Si un personnage a commis une bourde en révélant un grave secret lors d’un dîner mondain, on considère que cela fait partie de son interprétation (les personnages sont faillibles comme ceux qui les incarnent) et on ne revient pas en arrière. Evidemment, cela a aussi ses avantages : les personnages évoluent au fil du temps, gagnent en capacités ou améliorent celles qu’ils avaient déjà, et ça aussi, on ne revient pas dessus.

Séances, scénarii, campagnes ?

Un Scénario est une histoire menée par le MJ. C’est l’équivalent d’un « épisode » : il n’y a ni vrai début, car en général les personnages existaient déjà, et ont déjà accompli d’autres choses par le passé, ni vrai fin, car même si le scénario a sa propre conclusion, il pose souvent de nouvelles questions, de nouvelles énigmes aux joueurs, à développer dans les scénarii suivants. Et même s’il représente une fin en soi, cela ne veut pas dire que les personnages n’auront pas d’autres histoires à vivre après celle-là.

Un Campagne peut plus ou moins être assimilé à une « saison » d’une série. Ou à un « cycle » dans un univers littéraire un peu plus étoffé. Une campagne est formée d’une succession de scénarii, et possède en général une intrigue évoluée. Les thèmes peuvent être multiples… Par exemple, une campagne peut être centrée sur la lutte des personnages contre une organisation criminelle, jusqu’à la chute totale1 de celle-ci. Une campagne peut faire vivre en grand évènement historique de l’univers aux personnage, depuis ses prémices jusqu’à ses conséquences les plus lourdes.

Elle peut être très courte : trois ou quatre scénarii décrivant un voyage périlleux, ou une enquête suivie de l’élimination d’un groupe de criminels. Elle peut aussi être interminable ; il peut aussi s’agir d’une succession de campagnes liées entre elles, au point qu’il devient encore une fois difficile de dire où elle commence et où elle termine…

Elle peut avoir une ou plusieurs intrigues secondaires, elle peut même être composée de flashbacks, d’histoires intermédiaires sans rapport mais permettant de faire chuter la tension, ou d’en découvrir davantage sur l’un des personnages… Toutes les astuces narratives sont permises, inspirez-vous de tout ce qu’utilisent les romanciers et scénaristes !

Matériel de jeu

A moins de compter les indispensables rafraîchissements et en-cas, le jeu de rôles est un jeu plutôt économique : il faut à chacun du papier, un crayon, une gomme ; ainsi qu’un lot de dés par joueur. Les dés utilisés varient en fonction du jeu. LODD se joue principalement avec deux dés à dix faces, l’un servant de dizaine, l’autre d’unité. Ces dés sont faciles à trouver dans les boutiques spécialisées, les boutiques de jeux, ou au pire, chez les vendeurs spécialisés sur internet.

Imprimez des feuilles de personnages en grand nombre (plus que le nombre de joueurs !), soit en les photocopiant depuis le manuel, soit en récupérant le fichier sur notre site (c’est en cours, on vous tient au courant) puis en les imprimant. Le Meneur aura besoin d’un « écran », sorte de bout de carton déplié devant lui, pour masquer ses notes et ses propres lancers de dé. Choisissez de préférence un écran adapté à votre jeu, ou dans le pire des cas, issu du même type d’univers (ok pour utiliser Stormbringer pour une partie de LODD ; mais des illustrations de Pokémon pour une partie de l’Appel de Cthulhu, ça pourrait faire bizarre) . Outre l’aspect esthétique il affichera, côté meneur, quatre pages complètes de notes et indications, synthétisant les informations les plus utiles du manuel. Cela aidera votre MJ dans sa tâche et l’aidera à être à l’aise dans son rôle.

L’écran des Ombres du Désert n’est pas encore au point, mais nous avons prévu, à l’avenir, de fournir au moins sa partie « notes et aide de jeu ».

La prochaine fois, nous parlerons  du meneur du jeu, central  dans la partie de jeu de rôles, et de la façon dont il jouera… Et trichera sans vergogne au cours de vos parties !

1 Au moins en apparence.

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