Troisième roman de Kitty Doom,  » La forteresse blanche  » est également le troisième à mettre en scène le personnage d’Aldoran, le dormeur éternel. Il se réveille cette fois sur Terre, planète qui a bien changé : les continents devenus invivables à force de tremblements de terre, la population humaine s’est tout naturellement réfugiée… Sur les océans, devenus vivables grâce à une gomme installée par une race extra-terrestre mourrante, qui en échange, vit dans une forteresse au pôle. Mais la gomme – sur laquelle on rebondit, détail dont Brussolo, comme il se doit, tire de nombreuses inventions – est sur le point de disparaître, sa durée de vie étant limitée dans le temps. Et les extra-terrestres – dont on n’a jamais vu le visage, et dont les entrevues, très rares, sont aussi très limitées dans le temps – se comportent comme si rien n’allait de travers. Ils ne veulent rien savoir. La dernière chance pour la Terre, celle dont se charge Aldoran, est de se rendre dans leur forteresse blanche. Mais dès le début de sa quête, il semble qu’on veuille lui mettre des bâtons dans les roues…

Images démentes, inventions à toutes les pages, ambiance pesante et intrigue réussie : la sf brussolienne, comme du temps où l’auteur n’écrivait pas sous pseudonyme, dans toute sa splendeur ! Seul gros bémol, ce n’est que le début d’une série dont on ne pourra sans doute jamais se procurer la suite (la note, autrement, pourrait être légèrement supérieure). Ceci dit, vous aurez toutes les peines du monde à en décrocher !

Note :
4/5