Balade choréïale, c’est une classique histoire de colonisation planétaire par les hommes et leur  » humanisme  » destructeur, qui fait implicitement référence à la conquête du monde par la culture occidentale ethnocentrique. L’intrusion de l’humanité et de ses pires défauts est décrite à la perfection, mais il manque un quelque chose à ce livre :l’originalité. De plus l’auteur s’attarde bizarrement sur des éléments peu intéressants (un sport local notamment, supposé être l’élément à cause duquel se révolte le héros, un Humain vivant parmi ceux de l’autre race – son interdiction, alors qu’il s’agit d’une partie importante de la culture locale, comme point de rupture entre les Humains et le peuple extra-terrestre), alors que d’autres plus importants pour l’intrigue sont plutôt survolés. Un bouquin correct, mais qui ennuiera ceux qui ont déjà lu d’autres histoires de colonisation planétaire (et c’est pas ça qui manque), même si en vérité, peu atteignent la qualité d’écriture d’Ayerdhal.

Note :
3/5