Prison de Glace, de Dean R Koontz

Prison de Glace est le seul livre de Koontz à ne pas appartenir à la littérature de terreur. Il a même été écrit sous pseudonyme…

Dans ce thriller écrit à l’époque de la guerre froide, une bande de scientifiques doit trouver un moyen de fuir l’immense iceberg où ils sont bloqués, et où ils ont eux-mêmes placés des explosifs pour… Bah, peu importe. Cela sent le thème artificiel et mal amené, mais ce n’est pas encore inintéressant. Bien sûr, comme les scientifiques sont ricains, la zolie histoire veut que le salut vienne d’un sous-marin russe ; le commandant de celui-ci, dans une scène d’anthologie, se rappelle son pauvre fils mort il y a peu, et les larmes aux yeux, voit dans ces ricains perdus sur leur glaçon un moyen de se racheter en sauvant des vies…

C’est grotesque ; à vomir pour l’amateur de littérature, à hurler de rire aussi si on n’a rien dépensé pour ce bouquin. Le style est simple, très pauvre même ; aucune subtilité, à quelque niveau que ce soit, ne vient le racheter. Mais le plus fort reste pourtant l’intrigue : Dean Koontz ouvre en effet une ère nouvelle, celle du thriller sans suspense. Tout est prévisible, aucun cliché ne nous est épargné dans la recherche du vilain-méchant-psychopathe caché parmi les scientifiques et dont l’identité est connue depuis le début. Et malgré nos derniers espoirs, pas le moindre rebondissement ne vient sauver cette nullité du naufrage complet. N’importe quel copie est capable de pondre une centaine d’ouvrages comme celui-ci.

Direct à la poubelle…

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