Légende, de David Gemmell

Les hordes Nadires se sont rassemblées sous la férule de Ulric, et s’apprêtent à envahir le pays Drenaï. Pour y parvenir, il leur faut parvenir à prendre la forteresse de Dros Delnoch : une forteresse imprenable, que six murailles séparent des agresseurs… Mais les Drenaïs n’avaient pas prévu cette guerre, et moins de dix mille guerriers, dont beaucoup ne sont même pas de véritables soldats, doivent tenir cette place forte face à un flot d’un demi million d’envahisseurs ! La défaite est inévitable, le moral au plus bas. Pour retourner la situation, il leur faudrait un symbole, une légende ; telle que Druss, le capitaine à la hache, marche-mort, dont les exploits sur les champs de bataille sont connus de tous. Mais Druss peut-il vraiment faire la différence ?

C’est à une heroïc-fantasy classique et sans complexe que nous convie ici David Gemmell, où pour reprendre les termes de la quatrième de couverture, Conan rejoint Fort Alamo. Prenant dès les premières pages, mené de main de maître, avec des personnages hauts en couleur, une intrigue magistrale quoiqu’assez simple et une vision lucide de son univers, Légende est l’un de ces romans que l’on ne peut lâcher avant d’en avoir lu la dernière ligne. L’histoire tient toutes ses promesses, et au final, le lecteur n’a qu’une seule question : pourquoi un tel chef-d’oeuvre a-t-il mis seize ans avant de se voir traduit en français ?

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