Ce roman se situe dans le cadre historique de Sparte, en l’an 400 avant Jésus-Christ. Parmenion est un sang-mêlé, métis de Spartiate et de Macédonien, soldat en formation dans la caserne de Lycurgus, haï et mis à l’écart par les jeunes de son âge. Après avoir couvé sa haine contre Sparte et ses orgueilleux habitants, ce stratège trouvera peut-être, en d’autres terres de la Grèce antique, une occasion d’accomplir sa vengeance…

La première moitié de ce roman, située à Sparte, est à mourir d’ennui. Une cascade de pauvres clichés qui peinent à intéresser un tant soit peu le lecteur, sans aucune réelle qualité pour compenser. La seconde partie est bien meilleure que la première et parvient à capter l’attention, mais le mal est fait. Et l’on regrette que Gemmell nous ait seulement écrit  » du Gemmell  » : après Légende et Le Roi sur le seuil (traduits après le lion de Macédoine, mais écrits bien avant), on a l’impression de lire un nouveau remix de la même histoire, d’autant plus étonnant qu’à la base, l’auteur se base quand même sur de solides références historiques. Quelque chose ne passe pas…

Au vu des nombreux commentaires de visiteurs (sur la précédente version du site), je pense qu’il faut à tout prix éviter de lire ce roman après les autres créations de Gemmell. Les ressemblances sur le fond comme sur la forme agacent et faussent la lecture. Mais comme je n’ai aucune intention de le relire pour me forger une nouvelle opinion, il faudra que les adeptes de ce roman acceptent que je le laisse à 3/5 !

Note :
3/5