Une jeune orpheline de treize ans, vivant seule dans les rues de son village, hérite involontairement d’un don étrange, d’une force mystérieuse qu’elle ne peut comprendre d’elle-même. Dès lors, elle se retrouve au centre des intrigues des druides, alors même qu’une guerre oblige ceux-ci à intervenir.
Parallèlement, de temps à autres, on nous raconte l’histoire d’une louve solitaire, Imala.

Alors c’est cool, mais j’ai toujours du mal à faire le lien entre les deux histoires. Apparemment, Henri Loevenbruck compte sur la louve pour donner une touche d’originalité à un récit qui en a cruellement besoin. Mais au vu de son incidence sur le récit, il aurait aussi pu nous conter les mésaventures de Zgluk, extraterrestre tricéphale de la planète Essefmague, ça n’aurait pas changé grand-chose.
Enfin bref… Peut-être que son incidence est plus importante par la suite. Ou alors, il a peut-être simplement voulu nous cacher que le coup de la gentille et jeune héroïne qui se retrouve avec des pouvoirs, au coeur d’intrigues et qui rencontre un par un les divers personnages (tous archétypaux) devant l’aider dans sa quête, ça n’avait rien de novateur ? En ce cas c’est raté, d’ailleurs il ne manque que les Elfes pour qu’on puisse parler de Tolkiennerie de base.
Bon, je ne vais pas non plus bouder mon plaisir, cela demeure une lecture très agréable de fantasy archi-classique. Il ne reste qu’à espérer que, dans la suite du cycle, Loevenbruck saura sortir du canevas habituel.

Note :
2/5