La Belgariade est le premier des deux cycles qui composent « La Grande Guerre Des Dieux », la décalogie qui a permis à David Eddings de rentrer dans le cercle très fermé des maîtres de l’Heroïc Fantasy, au même titre que Tolkien, Howard ou Moorcock.
La Belgariade retrace l’enfance de Garion, un garçon comme les autres jusqu’a ce que, du jour au lendemain, il se retrouve embarqué dans une quête qui le mènera inéluctablement à affronter rien de moins qu’un Dieu. Garion, entouré de nombreux compagnons, devra, dans un premier temps, retrouver l’Orbe d’Aldur, une pierre magique dérobée par un puissant sorcier. Pendant son long voyage, il sera initié à la magie(la force du « Verbe » et du « Vouloir ») et il découvrira qu’il est l’unique survivant d’une lignée de rois que tout le monde pensait disparue. De plus, une ancienne prophétie indique que le futur dépend du combat qui opposera l’Enfant de Lumière à Torak, le Dieu – Dragon depuis longtemps endormi…

L’histoire peut sembler relativement simple, tout le charme de celle-ci repose en fait sur les nombreux personnages aux fortes personnalités qui parsèment le récit. Parmis les plus attachants, on peut citer une princesse extrêmement capricieuse, un prêtre fanatique, un sorcier aussi légendaire qu’alcoolique ou encore le bourrin de base qui frappe avant de réfléchir( et encore je suis gentil quand je dis qu’il réfléchit…).
Bref, de la Fantasy comme on l’aime avec de la magie, des Dieux, des guerres, des nouveaux horizons, des créatures étranges, des personnages attachants, de l’aventure, et une bonne dose d’humour(les dialogues entre le sorcier Belgarath et sa fille Polgara, âgé respectivement de 7000 et 4000 ans, sont sans mauvais jeux de mots, mythiques )font de la Belgariade une lecture indispensable à tout fan de Fantasy qui se respecte.

Note :
4/5