Le jour du chien bleu, de Serge Brussolo

Peggy Sue est une gamine mal-aimée, que sa propre famille croit folle. En fait, elle détient la capacité de voir les fantômes, des personnages facétieux s’en prenant à elle de toutes les manières possibles. Lorsqu’elle déménage pour Point Bluff, une petite ville perdue, ils mettent au point un plan à l’échelle de la vile entière pour essayer de l’éliminer…

On a pas mal parlé de « Peggy Sue » à sa sortie, son tirage (70000 exemplaires), sa promo (1,4 millions de francs de budget), qu’il s’agisse d’un concurrent français à Harry Potter… Beaucoup se sont permis de le critiquer avant même d’en avoir lu une seule ligne, croyant y trouver un clone opportuniste de H.P. C’est pourtant à un véritable roman de sf brussolienne que nous avons affaire, bien écrit, bien mené, et imaginatif.

Par contre, pour un roman ayant bénéficié d’un lancement aussi faramineux, la finition aurait pu être un peu plus travaillée. Je pense par là au premier quart du roman, où l’auteur effectue quelques concessions au genre « jeunesse » pour introduire son univers, et dont le style est tout simplement indigne de Serge Brussolo. Pour le reste, pas grand-chose à dire, c’est un roman sympa, évidemment plus adapté pour les jeunes (plutôt les jeunes ados d’ailleurs), car les habitués de l’auteur risquent de trouver qu’il tourne un peu en rond, malgré de nombreuses idées originales.

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